Départ 14h45 pour 26,4 miles en 8h de mer.

Mam’Goudig est du voyage et bien décider à réaliser ce mythique tour de presqu’ile.

Le départ et la navigation en baie de Douarnenez se passe à merveille avec un vent en petit largue. Le temps n’est pas idéal, mais nous passons au travers d’averses que nous voyons passer de part et d’autre.

Comme le vent n’est pas très violent, nous mettons plus de temps que prévu pour arrivé au cap de la chèvre, et la marrée est en train de s’inverser. Nous mettons plus de 2h à franchir le cap en direction de Pen-Hir, contre vents et marées avec une dérive importante.

Les enfants sont adorable. Antoine est dans sa cabine avec l’iPad, jusqu’à épuisement des batteries et Julien à découvert « Sophie la Girafe » qui avec la houle se promène dans tous les sens accroché à un ressort et suspendu au panneau de pont de la cabine avant.

Finalement, par un bon vent de travers, nous arrivons tranquillement jusqu’au Tas-de-Pois que nous décidons de franchir en passant entre les 2 derniers. Un grand moment dont Mam’Goudig se souviendra longtemps.

Pour la petite histoire, mon iPhone qui héberge Navionics et nous sert donc de « GPS traceur Lecteur de cartes » est tombé en rade et n’a pas voulu redémarrer juste après le passage des tas de pois.

Comme nous nous trouvons dans la zone la plus délicate de la traversée, car semé de roches et qu’il fait presque nuit, je ressort les bonnes vieilles cartes marine, un compas de relèvement et une règle Cras.

Nous finissons par gagner le port de Camaret vers 22h45 alors qu’il fait totalement nuit.

De nuit, l’entrée dans un port en tant que visiteur n’est pas aisé car il faut se trouver une place sans y voir grand chose.

Pour handicape supplémentaire, nous ne sommes pas très manœuvrant car le moteur, bien que fonctionnel, chauffe, fume et pue et ne peut pas fonctionner très longtemps.

De plus, on ne peut pas passer la marche-avant/marche-arrière facilement car l’inverseur hydraulique est lent à la manœuvre et fait caler le moteur.

Sans compter les câbles de commandes qui sont quelques peu grippés dans les gaines et l’hélice du moteur qui est déporté de 40cm sur tribord (de part sa conception), rendant les manœuvre d’autant plus délicates et peu précises.

Malgré tout, nous trouvons une place le long du ponton extérieur du port, à la limite du ponton carburant et réussissons un accostage sans trop d’encombre malgré les amarres trop courtes (c’était le jeu de secours, ayant laisser les « vraies » à poste sur Crozon). Il faut qu’on en prévoit de plus longues par la suite.

 

C’était une super journée et la nuit à été peu agité malgré le fait d’être en extérieur du quai, donc soumis aux vagues et aux mouvements des bateaux qui entrent et qui sortent.